Faire communauté autour des valeurs de l’autocompassion en pleine conscience
- Communauté MSC francophone

- 13 oct.
- 2 min de lecture
Le sujet a rassemblé les instructeurs du programme d’Autocompassion en pleine conscience (MSC, Mindful Self-Compassion) pendant 2 jours dans un havre de paix parisien.

48 heures pour RALENTIR ensemble, SENTIR puis laisser EMERGER ce qui nous relie, au-delà de nos différences. Explorer, éprouver encore et encore les mille et une facettes de ce mouvement vers soi qui questionne « de quoi ai-je besoin, alors que je vis ce que je vis, dans cet instant ? »
Ensemble, nous avons arpenté les paysages de l’autocompassion à travers des sentiers variés, créatifs : des assises formelles, une marche inspirée des Bushmen et des pratiques de méditation interpersonnelle, de mouvements du théâtre social ou de rotations spiralées au sol dans une extrême lenteur.
Les repas ont enrichi le panorama, comme des pauses-invitations à pratiquer la gratitude envers la nature et celles et ceux qui avaient œuvré à leur préparation.
Une organisation savamment orchestrée a permis à chacun de déposer ses sentiments, ses impressions sans se sentir jugé. Le souci d’une parole authentique, juste et constructive posée depuis un espace intérieur clair a délié les cœurs, les corps et la créativité.
L’autocompassion s’est infiltrée dans chaque interstice de ces 48 heures, autorisant chacun à ressentir ce qu’il ressentait, sans injonction, sans masque.
Elle a tissé une toile de sécurité pour tous et a rendu palpable le sujet de nos explorations : faire communauté.

La sensation d’APPARTENIR à une grande famille, de sortir de l’individualisme pour co-créer un jardin communautaire, tissé de lopins individuels singuliers, respectueux du système, où vous qui lisez ces lignes pourrez déambuler, vous ressourcer et ouvrir peu à peu le cœur à vos besoins et à ceux du monde.
La conviction que le ruissèlement de ces pratiques d’autocompassion -bienfaisantes pour la santé mentale et physique- permettront à chacun de contribuer à un monde meilleur, riche de nos différences.
Leave no one behind, love them up. (Chris Germer)
Aimer malgré tout.
Article écrit par: Alexandra Palao Chaouat (instructrice MSC)



Commentaires