Performer sans se briser: l’art de l’auto-compassion

Autocompassion en pleine conscience et performance dans les milieux artistiques et sportifs

L'autocompassion repose sur trois piliers : la pleine conscience, la bienveillance envers soi et l’humanité partagée. Elle se cultive par des pratiques méditatives.

Cependant, une question subsiste : comment intégrer l’autocompassion et la cultiver efficacement au quotidien ?

Une étude de @Céline Kosirnik et coll. de l'Université de Lausanne, examine le sujet chez 27 performers (*danseurs, musiciens, athlètes*), âgés de 14 à 27 ans, pratiquant à un niveau préprofessionnel. Elle apporte un éclairage sur leur vécu et propose des conseils pratiques pour intégrer plus efficacement l'autocompassion dans la vie quotidienne. 

Résultats de l'étude : la découverte de l’autocompassion par les participants leur a ouvert de nouvelles perspectives quant à leur réaction aux situations difficiles et aux échecs. Dans ces milieux d’excellence, l’échec est en effet souvent vécu comme une faute, car l’objectif est d’être le meilleur. Être conscient de ses émotions, sentiments, pensées et sensations, sans les juger, peut aider à accepter les difficultés et à les affronter. Cet article montre la nécessité de cultiver un dialogue intérieur constructif et équilibré, où bienveillance envers soi-même peut coexister avec la prise de conscience des points à améliorer afin de booster la performance. 

En occident, l'autocompassion ne semble pas être une compétence innée, mais elle peut s'apprendre et se développer avec un soutien et un accompagnement appropriés. Des formations existent.

Lien vers l’article scientifique original en anglais dans PLOS ONE en accès libre : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0326612

Lien vers un article de presse en français dans Le Temps (l’accès n’est pas libre) : https://www.letemps.ch/opinions/chroniques/performer-sans-se-briser-l-art-de-l-auto-compassion?srsltid=AfmBOopIXY0XVO_lx_m2eawJ05_o1D2bfozCAgo5S8YrKYePeeDI9Y2S